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Un moyen simple et peu coûteux pour diminuer la charge virale du SARS-CoV-2 : la chaleur.

La méthode la plus simple et la moins coûteuse pour lutter contre les virus causant des affections respiratoires est connue depuis longtemps, c'est l'inhalation de vapeur.
Elle est d'ailleurs reprise comme traitement dans la pharmacopée européenne livre 6.

Les avantages de cette méthode sont nombreux :
- effet immédiat,
- peut être utilisée pendant une épidémie,
- concerne tous les virus respiratoires et tous leurs variants ou mutants,
- n'a pas d'effets secondaires (mais à interdire pour les enfants),
- pourrait permettre une immunité collective naturelle rapidement.

Il s'agit d'utiliser la méthode traditionnelle (de l'eau chaude dans un récipient et un linge sur la tête pour conserver la chaleur), car utiliser un appareil occasionne trop de perte de chaleur et n'assure pas une température suffisante, ce qui explique que plusieurs études en arrivent à la conclusion fausse que l'inhalation de vapeur ne marche pas.

Concernant précisément le SARS-CoV-2, une étude a été effectuée par l'université de Florence (Italie) : Thermal inactivation of SARS COVID-2 virus: Are steam inhalations a potential treatment?    

Voici quelques extraits et leur conclusion :

" . . . l'édition européenne de la Pharmacopée VI cite également les inhalations de vapeur comme procédure pour traiter les maladies respiratoires . . . 

 . . . Le protocole de l'étude consistait à exposer les muqueuses des voies respiratoires à de la vapeur humidifiée par inhalation de vapeur pendant au moins 20 min (5 cycles de 4 min) en 1 h pendant au moins 4 jours consécutifs . . .
  . . .  Conclusions.
Les résultats prometteurs que nous avons obtenus avec cette procédure facilement accessible, non invasive et peu coûteuse devraient inciter à des essais contrôlés . . . "

Le tableau ci-dessous (stabilité du SARS-CoV-2 en fonction de la température) est extrait de l'étude :
publiée dans The Lancet :
















Quelques données intéressantes.

A 70°C, il faut 5 minutes pour inactiver le virus.

A 56°C, il faut 30 minutes, mais après 10 minutes, la charge virale est divisée par plus de 600 : 10(exposant 6,65) / 10(exposant 3,84) = 645.

A 37°C, la température du corps humain, il faut 2 jours, mais après un seul jour, la charge virale est divisée par plus de 2.000 : 10(exposant 6,57) / 10(exposant 3,23) = 2.188.

A 22°C, la température moyenne d'une habitation, il faudrait 14 jours.


Remarques.

1. L'exemple du sauna : la température de 70°C correspond environ à la température du sauna.
Or si on considère le pays où la pratique du sauna est la plus répandue (Finlande), le taux de mortalité par 1.000.000 habitants est faible :  Finlande(198), en comparaison avec la Belgique(2.209), la France(1.755), l'Espagne(1.857), l'Italie(2.176), les USA(2.145), soit entre 9 et 11 fois moins de décès (situation au 12/10/2021). 

2. La sensibilité à la chaleur des virus est utilisée couramment pour désactiver les virus dans les vaccins. "Alors que les virus enveloppés peuvent rester actifs pendant de longues périodes dans des conditions froides, leurs enveloppes lipidiques sont détruites par des températures tolérables par l'homme. La sensibilité à la chaleur des virus est utilisée couramment pour désactiver les virus dans les vaccins, et des températures de 55 à 65 ° C pendant 15 à 30 minutes sont signalées pour désactiver une gamme de virus enveloppés, y compris les coronavirus ( Darnell et al., 2004 ; Duan et al. ., 2003 ; Hu et al., 2011 ; Kampf et al., 2020 ; Lelie et al., 1987 ; WHO Report, 2003 )." 


3. L'application directe de chaleur à 45°C.
"L'application directe de chaleur aux voies respiratoires supérieures, en routine ou aux premiers signes d'infection, peut en outre servir à inhiber ou à désactiver les virions à l'endroit où ils se logent pour la première fois. Cela a été démontré in vitro avec des températures de 45 ° C pendant 20 minutes activant les cellules immunitaires, libérant des HSP (protéines de choc thermique) et supprimant la multiplication des rhinovirus de plus de 90% ( Conti et al., 1999)."

4. La dénaturation des protéines par la chaleur. 
Les coronavirus se caractérisent par leur couronne de protéines (« Spike » ou S) qui en s'attachant à nos cellules permettent au virus de se reproduire. 
La chaleur permet d'affaiblir l'action de ces protéines.

 "L'augmentation de la température engendre une agitation thermique des atomes de la molécule. Celle-ci qui provoque une rupture des interactions intermoléculaires, comme les liaisons hydrogène, qui stabilisent la structure spatiale. En effet, les liaisons hydrogène servent à stabiliser les protéines dans une forme tridimensionnelle où elle peut remplir ses fonctions. À haute température, les liaisons hydrogène sont brisées et ne peuvent plus assurer le maintien de la forme de la protéine, qui n'est alors plus fonctionnelle. La plupart des protéines sont ainsi dénaturées à partir de 41 degrés Celsius …"fr.wikipedia.org/wiki/Dénaturation

5. Respirer de l'air réchauffé à la température du corps humain.
Un masque avec échangeur de chaleur permettant de récupérer la chaleur d'adsorption de la vapeur d'eau contenue dans l'air expiré sur un matériau adsorbant (laine, zéolite, gel de silice, charbon de bois . . .) pour augmenter la température de l'air inspiré (40°C ou un peu plus) pourrait stopper la réplication du virus dans les voies respiratoires supérieures. 
Respirer de l'air plus froid que la température du corps entretient la "bonne forme" des protéines permettant la réplication du virus dans les voies respiratoires supérieures (voir le tableau ci-dessus).
Respirer de l'air réchauffé au minimum à la température du corps permet de sortir de ce cercle vicieux.